Angélina, graphiste valentinoise est confinée à Palomino, un petit village au nord de la Colombie. La jeune femme était partie en voyage sans billet de retour. Elle a choisi de rester confinée là-bas en attendant que la situation s’améliore en France. Elle nous raconte…
La graphiste a l’habitude de voyager. C’est la deuxième fois qu’elle se rend en Colombie. La Valentinoise est partie le 16 janvier. Au départ de la ville de Cali, au sud-ouest de Bogota la capitale, Angélina a remonté la côte caraïbes vers le nord. « J’ai pas mal vadrouillé. Après plusieurs semaines, j’avais envie de me poser. J’ai découvert le village de Palomino et j’y suis restée. », explique la jeune femme. Elle a rencontré des Français avec qui elle a sympathisé et, ensemble, ils ont décidé de rester.
Palomino est un village de 4000 habitants situé sur la côte Caraibes. « C’est très tranquille ici, voire un peu hippie sur les bords. On se sent vite comme à la maison. Il y a plusieurs endroits à visiter aux alentours comme le parc Tayrona, il y a la plage à 2 minutes et la rivière à proximité. Pendant le confinement je loge dans un hostel avec neuf autres personnes. On met en place des activités pour s’occuper, s’enthousiasme Angélina. J’en profite aussi pour dessiner. »
extrait du carnet de voyage spécial confinement d’angelina.
La Valentinoise n’est pas inquiète : « Ici, il n’y a pas de cas. On est mieux que dans une grande ville. Cette crise est difficile pour les locaux qui vivent du tourisme, ils ont besoin d’aide. Une cagnotte a été mise en ligne pour les aider et des récoltes alimentaires sont organisées. On a beaucoup hésité à rentrer, mais après réflexions, on s’est dit qu’on trouverait toujours un moyen de rentrer quand on l’aura décider. On est un peu comme dans une bulle ici, ça donne pas envie de rentrer pour le confinement en France ! »
Angélina et ses amis à Palomino
La graphiste avait réservé un billet de retour pour le 27 mars mais il a été annulé. Dès que le confinement a commencé les prix des billets d’avion se sont envolés. « On est en contact fréquent avec l’ambassade française. Des billets d’avion à 1000 euros ont été proposés pour les personnes qui souhaitent être rapatriées. Mais il faut redescendre jusqu’à Bogota pour prendre l’avion et il y a peu de transports pendant le confinement pour s’y rendre. », explique la Drômoise.
Angélina et ses amis sont sur la liste du prochain avion mis en place par l’ambassade pour rentrer en France le 21 mai. Un vol avec un tarif plus abordable qu’en début de confinement et une organisation de transports pour tous les français confinés á Palomino. Ils sont rassurés mais ne réalisent pas vraiment que l’aventure se termine.
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