Le 30 juin dernier, le géant suédois IKEA a inauguré son tout premier musée à Älmhult en Suède. C’est un peu le Louvre du meuble en kit. Précédemment appelé « centre culturel », ce lieu était réservé aux collaborateurs, mais ouvert l’été au public. Cette année, il a été transformé en un vertical musée ouvert au public et ce toue l’année.
Ce temple de l’ameublement tendance « Made in Sweden » s’est installé dans les murs du premier magasin Ikea ouvert en 1958 à Älmhult (sud) par Ingvar Kamprad, petit vendeur d’allumettes devenu un des hommes les plus riches de la planète.
Nous avons de nombreuses histoires à raconter
a expliqué à l’AFP la conservatrice du musée, Carina Kloek-Malmsten, tandis qu’une fanfare processionnait dans les rues d’Älmhult en direction du musée.
Le numéro un mondial de l’ameublement a souhaité une inauguration « simple », « sans feu d’artifice ni paillettes », dans l’esprit de Kamprad, homme à la légendaire frugalité qui, relèvent ses détracteurs, a vécu plus de 35 ans en Suisse pour fuir le fisc de son pays natal.
Le groupe familial propose ici une brève histoire de la Suède contemporaine, de ses villes nouvelles et de ses classes moyennes, à travers ces objets du quotidien dont le succès provient d’un malentendu: faire croire à chaque consommateur qu’ils sont conçus à son image alors qu’ils sortent d’usine, à l’identique, à des millions d’exemplaires.