62000 festivaliers ont fêté les 10 ans de l’Ardèche Aluna Festival

 

Pour ce dixième anniversaire, l’Ardèche Aluna Festival a accueilli pas moins de 62000 festivaliers durant les 3 jours, avec comme nouveauté une scène électro (à laquelle je n’ai pas assisté, me concentrant sur les 2 autres scènes) en parallèle des autres concerts.

Homade a donc ouvert cette dixième édition avec une musique très rock. La pluie s’est malheureusement mêlée à la fête raccourcissant le set de Ma Pauvre Lucette, un set plein d’humour qui mérite d’être vu dans sa totalité. Rage against the Marmottes a proposé une musique festive faisant danser les festivaliers déjà présents.

Malheureusement, la déception de la grande scène fut l’absence de LP qui a raté son avion au Canada et qui n’a donc pas pu être présente à Aluna, les autres artistes de la soirée ont donc eu droit à un set rallongé, afin de compenser la durée de la soirée pour le public, et Fabrice Soler a chanté l’hymne d’Aluna, spécialement conçue pour ce 10e anniversaire, ainsi que d’autres titres personnels (il reviendra chaque soir).
Le premier groupe à se présenter sur scène fut donc Matmatah emmené par son leader charismatique et plein d’énergie qui a proposé un rock rappelant des souvenirs aux plus anciens, notamment lors de l’interprétation du célèbre « Lambré An Dro », avec bien sûr de nouveaux morceaux.

Ensuite, Julien Doré et ses musiciens se sont accaparé la scène. On a retrouvé un Julien Doré, toujours aussi chambreur, et avec un brin de folie qu’il semblait avoir un peu laissé tomber lors de la tournée précédente. On l’a retrouvé avec son fameux ukulélé, mais aussi en solo au piano.
Et pour clôturer cette soirée, c’est l’iguane Iggy Pop, toujours dans cet esprit punk qui le caractérise, torse nu, avec crachats et doigts d’honneur tout au long de son show. Il parcourt la scène de droite à gauche, invectivant le public. A 70 ans, même en boitant un peu, il a encore de l’énergie à revendre.
(A noter que les photos de Julien Doré et d’Iggy Pop n’étaient pas autorisées.)

  • Le vendredi 16 juin, The Padlocks, Adam Wood et Bon Air se sont tour à tour présentés sur la petite scène, présentant des performances plutôt pop rock.

Puis, est venu sur scène celui que les jeunes tout particulièrement (mais pas que) attendaient : M. Pokora. Celui-ci a interprété en grande partie des reprises de Claude François, mais également quelques-uns de ses titres personnels les plus connus. Le public a ainsi pu reprendre avec lui la majorité des chansons. Des effets pyrotechniques étaient aussi au rendez-vous, ainsi que de sexys « pokorettes ».

Après, c’est un homme seul qui est monté sur scène, seulement accompagné de sa guitare, Vianney, dont une partie de la famille est originaire d’Ardèche. Assez ému, Vianney a proposé un spectacle très énergique et avec beaucoup d’humour.

Ensuite, Renaud, accompagné de très bons musiciens, est monté sur scène. On a trouvé un Renaud assez fatigué, avec une voix qu’il a du mal à maîtriser, mais avec beaucoup d’autodérision, plaisantant sur sa « voix pourrie, mais de toute façon, vous n’êtes pas venus voir Céline Dion » ou encore sur ses problèmes d’alcool. Concert très émouvant dans lequel Renaud a chanté la plupart de ses tubes avec le public d’Aluna comme chœur.

Pour finir, Jain est montée sur scène, d’abord seule, puis avec des musiciens venus la rejoindre. Ce fut un show très dynamique, très vivant, Jain tenant très bien la scène et proposant des chansons modernes de différents styles et finissant même dans le public, dans une bulle.

Claudio Capéo est ensuite monté sur scène avec ses « potes » musiciens. Tantôt à l’accordéon, tantôt uniquement au chant, parfois même au piano, il prend du plaisir sur scène et cela se ressent dans le public qui partage avec lui les belles émotions que celui-ci fait passer.

Olivia Ruiz est ensuite venue, avec toujours la même énergie qu’à ses débuts, un peu plus de maturité, mais un côté toujours très rock dans l’attitude et une vraie joie à être sur scène.

Les Vieilles Canailles se sont fait un peu désirer, mais elles sont venues avec leurs très bons et nombreux musiciens. Un bar était également sur scène pour que les chanteurs puissent se désaltérer quand ce n’était pas leur tour de chanter. Les 3 compères (Eddy Mitchell, Johnny Hallyday et Jacques Dutronc) nous ont livré un show de très grande qualité, que cela soit par les titres interprétés en solo, en duo ou en trio (leurs titres ou ceux des autres), par les voix de ces grands interprètes toujours au top (même si on a senti Johnny ou Dutronc un peu plus fatigués par moment), mais aussi par des anecdotes ou plaisanteries pleines de complicité. A noter le solo exceptionnel à l’harmonica de Greg Zlap. Ils ont terminé par l’incontournable « Vieilles Canailles » de Serge Gainsbourg. (pas de photos autorisées)

 
Cali est ensuite arrivé, et d’entrée il a pris un bain de foule, chantant et se jetant dans le public. Puis, à son retour sur scène, il a demandé aux photographes de le rejoindre sur scène et a même sauté dans les bras d’un en se roulant par terre avec lui, puis a emprunté une caméra pour filmer lui-même. Bref, un Cali au meilleur de sa forme qui a besoin de partager avec son public, retournant dans la foule à deux autres reprises.

Et en guise de clôture de ce 10e Aluna, Cerrone est venu spécialement de Barcelone aux platines d’Aluna proposer un after avec la chanteuse Barbara Tucker. Pour l’occasion, il n’était pas sur la grande scène, mais sur une tour placée au centre de la fosse.


Le rendez-vous est prix pour la 11e édition les 14, 15 et 16 juin 2018.

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article et photos de Fabien Irgradian
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