Ce fut notre coup coeur du Crussol Festival n°2 sur scêne et un belle rencontre lors du moment partagé avec eux pour notre interview.
En juillet 2018, seul le single « 24 Ciara » tourné sur les ondes et le clip sur la toile. Et les 4 potes de Billet d’Humeur trépignaient d’impatience de sortir leur premier album et c’est chose faite depuis le 12 octobre, l’album « Hollywood » est disponible en physique et digital.
Billet d’Humeur c’est trois chanteurs et un DJ électro, projet ovni, quatuor de composition inédite. Parmi les trois premiers, il y a des jumeaux, qui ont commencé ensemble à bricoler des petites musiques instantanées et uniquement vocales, par économie de moyens. Entre Michael Jackson sur MTV et les disques familiaux de rumba congolaise, ils grandissent dans un intérêt partagé pour la musique américaine et les racines africaines. C’est dans leur club de foot que Brice et Allan croisent le chemin de Davy, antillais d’origine et tout aussi déterminé à travailler son organe, qui les rejoint.
Puis, le trio vocal rencontre un quatrième larron, JB, DJ électro passé par le hip-hop et la techno berlinoise, et féru de musique classique par ailleurs. En ajoutant ses platines et ses pads aux entrelacs vocaux, il donne au projet vocal de la profondeur, de la chaleur, en même temps qu’un vernis actuel.
Ainsi tout ce qui constitue le fond du groupe : un filigrane tribal, une culture rock et soul, et une volonté pop s’est mariée au cours de quelques années de pratique live. De festivals en scènes ouvertes, de la grande scène de Solidays où ils sont couronnés « révélation » jusqu’à l’Olympia où ils jouent lors de la soirée anniversaire des Musiciens du Métro (et ce, grâce aux votes des internautes), Billet d’Humeur dansent et chantent l’amour à sens unique, le rejet, le racisme, la violence dans le couple, la maladie… avec une énergie habitée sur des mélodies entêtantes et partageuses.
« Nos textes sont des points de vues. On a une écriture active, on écrit pour qu’il se passe quelque chose, c’est l’explication même de notre nom. »
Mais le mieux reste encore d’écouter ce très bon premier album.